Thelma, Louise et Chantal, réalisé par Benoît Pétré
Que Benoît Pétré ait intitulé son film Thelma, Louise et Chantal en référence au célèbre road movie féministe de Ridley Scott est une insulte mais surtout un contre sens absolu, tant sa comédie beauf semble parler d’un passé bien lointain… Il s’agit ici d’un voyage sur les routes françaises (soit dit en passant, les paysages sont horriblement filmés) auquel participent trois amies (interprétées par Jane Birkin, horrible, Caroline Cellier, excessive et Catherine Jacob, convenable) qui se rendent au mariage d’un ex commun. Au cours de leur voyage, ces trois quinquagénaires rencontreront des personnages secondaires (inintéressant car trop stéréotypés) et laisseront transparaître leurs problèmes personnels liés à la crise de la cinquantaine. Soit un pénible enchaînement de clichés et de banalités ponctué de répliques se voulant comiques mais tellement mal écrites qu’elles consternent au lieu de faire sourire. Thelma, Louise et Chantal finit par atteindre des sommets de nullité lors de la fameuse scène de mariage, où, tel un magicien sortant un lapin de son chapeau, Benoît Pétré nous présente les deux « vedettes » incarnant les futurs époux. Il s’agit de Michèle Bernier et Thierry Lhermitte. Et oui...
4/20